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Le 19eme régiment d'infanterie 1914/1918
Le 19eme régiment d'infanterie 1914/1918
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19e regiment d'infanterie
20 janvier 2021

JEAN MARIE STEPHAN

Infanterie face

Jean Marie Stéphan naît à Bourbriac, dans les Côtes d'Armor, le 16 mai 1892. Il est le quatrième enfant d'une fratrie de onze. Ses parents, Jean Marie et Anne Marie Le Carré sont cultivateurs.
En 1912, à l'age de 20 ans, il part effectuer son service militaire et est affecté au 19e régiment d'infanterie de Brest. Lorsque la guerre est déclarée en aout 1914, il quitte Brest avec son régiment et prend part à tous les combats du régiment jusqu'au 17 décembre 1914 ou il est tué au combat devant Ovillers La Boisselle dans la Somme.

La famille Stéphan est durement touchée par la guerre car, outre Jean Marie, elle perd deux autres fils.
Yves Marie Augustin, sergent au 248e RI, est tué au combat le 25 septembre 1915 entre Souain et Perthes les Hurlus dans la Marne.
Théophile Marie, soldat au 248e RI, disparaît au combat le 30 juin 1916 à Thiaumont dans la Meuse.

Merci à son arrière petite nièce Hélène pour ses informations.

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2 novembre 2020

ALAIN YVES LE NAOUR

VerdunAlain Yves LE NAOUR est né le 3 aout 1895 à Elliant, dans le Finistère, ou ses parents, Alain François et Marie Mathurine Rolland, sont cultivateurs. A 20 ans, Alain Yves est facteur des télégraphes à Quimper. C'est cette année là, en 1915, qu'il est mobilisé au 19e régiment d'infanterie de Brest dont il rejoint la caserne le 28 octobre.
Après quatre mois d'instruction il part en renfort le 1er mars 1916 au 19e RI qu'il rejoint à Herpont ou le régiment est repos. A la fin de ce mois de mars, le 19e RI part au combat à Verdun. Alain Yves Le Naour disparait le 17 avril 1916 lors de l'attaque allemande dans le secteur du ravin de la couleuvre.

21 octobre 2020

CAPITAINE GEORGES ARCHAMBEAUD

ARCHAMBEAUDGeorges Hyacinthe ARCHAMBEAUD est né le 11 février 1876 à Saint Pierre sur l'ile de la Réunion.
Elève a Saint Cyr, il fait partie de la promotion Bourbaki. Il est sous lieutenant en 1899. Il est promu lieutenant au 155e R.I à Verdun en 1901. En 1904, il passe au 124e R.I de Laval. Nommé au 41e R.I de Rennes en 1910, il est promu capitaine au 19ème régiment d'infanterie de Brest le 28 juin 1913. Il commande la 4ème compagnie.
Le 22 août 1914, à la bataille de Maissin, le capitaine ARCHAMBEAUD est tué en participant, à la tete de sa compagnie, a l'assaut du village Belge de MAISSIN. Il a reçu une citation :

   " A conduit brillamment sa compagnie à l'attaque d'un village le 22 août 1914, a été mortellement frappé au moment ou il abordait l'ennemi à la baïonnette. "

Merci à son arrière petit fils Matthieu ARCHAMBEAUD pour ses informations.

5 septembre 2020

FELIX MARIE GLORY

Félix GloryFélix Marie GLORY est né à La Prenessaye, dans les Côtes d'Armor, le 20 avril 1889. Son père, Félix, est laboureur et sa mère, Marie Françoise Le Flahec, est ménagère. Il a un frère ainé, Jean, né en 1885.
En octobre 1910, Félix part effectuer son service militaire au 19e régiment d'infanterie de Brest. Libéré fin septembre 1912, il rentre à La Prenessaye ou il exerce le métier de Laboureur.
Rappelé par le décret de mobilisation générale d'aout 1914, Il se rend la caserne du 19e R.I. à Brest des le 3 aout. Puis, le 24 octobre 1914, il rejoint son régiment sur le front dans le secteur de Thiépval dans la Somme. Affecté à la 6e compagnie commandée par le capitaine Guerlesquin, il fait partie de la première vague d'assaut sur Ovillers La Boisselle le 17 décembre 1914. Félix Marie Glory disparaît au combat au cours de cette journée.

22 août 2020

THEOPHILE ENTEM

Fils d'Hippolyte et de Jeanne Marie Rolland, Théophile ENTEM naît le 23 septembre 1890 à Bégard dans les Côtes d'Armor. Quelque temps plus tard, la famille part s'installer à Plourivo ou il est cultivateur dans la ferme familiale.

P1090733En octobre 1912, Théophile est appelé sous les drapeaux pour faire son service militaire qu'il effectue au 19e régiment d'infanterie de Brest. Après la déclaration de la guerre, il quitte Brest avec son régiment le 8 aout 1914 pour se rendre dans les alentours de Sedan. Après quelques jours, le 19e R.I. entre en Belgique et livre son premier combat à Maissin le 22 aout 1914. C'est au cours de cette bataille que Théophile ENTEM est tué au combat.
De nos jours, il repose probablement dans l'un des deux ossuaires du cimetière militaire "Pierre Massé" à Maissin.
Théophile Entem est décoré de la Croix de Guerre à titre posthume :
" Soldat brave et dévoué. Glorieusement tombé pour la France le 22 aout 1914 à Maissin en se portant à l'assaut."

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2 juillet 2020

LES AMIS DE LA CLASSE 1906

19e RI Les amis de la classe 1906

S. Leclair, que je remercie, m'a fait parvenir cette photo de soldats du 19e régiment d'infanterie prise lors de leur service militaire en 1906. Son arrière grand père, Joseph Léon Valentin Edmond DROUIN est au dernier rang, le deuxième en partant de la droite. Malheureusement, le nom des autres soldats présent sur la photo ne sont pas connus. N'hésitez pas à me contacter si vous pensez reconnaître votre aïeul sur ce cliché.

DROUINJLéonS. Leclair m'a également envoyé la biographie de son arrière grand père que je vous livre ci-dessous:

Joseph "Léon" Valentin Edmond DROUIN est né le 12 avril 1886 à La Bleure, Chauché (85). C'est une famille nombreuse de cultivateurs. Ils déménagent plusieurs fois et s'installent enfin à Treize-Septiers (85). C'est là que Léon rencontre sa future femme, Marie GILLOT (1890-1983). Les jeunes époux sont très pieux, comme la plupart des Vendéens de l'époque. Ils se marient le 9 septembre 1913 à Treize-Septiers, et s'installent avec la famille de Marie au village des Godelinières.

Lorsqu'éclate la Première Guerre Mondiale, Joseph rejoint le 293e Régiment d'Infanterie, dit "des Vendéens", basé à la Roche-sur/Yon (85). Sa femme est alors enceinte, elle accouchera d'une petite fille chétive, prénommée Marie, qui naît en décembre 1914 mais ne survit pas plus de 2 heures.

Pendant son service militaire (1907-1909), Léon avait d'abord été incorporé (classe de 1906) au 19e Régiment d'Infanterie en tant que soldat de 2e classe. Il est ensuite passé dans la réserve de l'armée, et en 1913, il est affecté au 293e RI. Il est rappelé à l'activité en août 1914 (mobilisation générale) et rejoint le corps d'armée dès le 5 août. Sa fiche militaire ne donne que peu de renseignements sur son parcours. Toutefois, des lettres envoyées régulièrement à sa "petite femme" en Vendée révèlent quelques informations précieuses. Il envoie deux ou trois cartes postales avec des photographies de soldats pendant leur entraînement "en intérieur". Il a été chargé pour un temps de s'occuper d'un cheval (au service de l'infirmerie) mais il y a eu un "incident", qui a fait que Léon a perdu la confiance de son supérieur et été changé d'affectation. Il sera finalement chargé de ramasser les blessés avec un brancard, une occupation qui n'est bien sûr pas sans risque!

C'est grâce à une permission vers le mois de février 1916 qu'il peut revoir enfin sa femme après cette longue séparation. Lorsqu'il écrit de nouveau du front (ou de l'intérieur), il semble préoccupé. Il apprend quelques mois plus tard que sa femme attend un autre enfant, mais il est inquiet, quoique résigné à son sort. Il demande à sa femme de se ménager à cause de sa "condition". Ils ont déjà perdu un enfant, il veut qu'elle se repose, qu'elle ne fasse pas trop d'efforts... La vie à la ferme, sans mari, est dure. Le père de Marie est décédé quelques mois plus tôt, les femmes doivent faire de leur mieux. L'expérience de la guerre ne lui fait pas douter de sa foi (ses lettres font constamment référence aux neuvaines, aux prières, et il inscrit souvent les initiales JMJ pour "Jésus Marie Joseph"). Il ménage sa femme tant bien que mal, ne donnant que peu de détails sur les horreurs auxquelles il a dû être confronté, racontant parfois quelque épisode de la vie de soldat, tout en admettant qu'il a parfois du mal à se concentrer ou se sentir concerné par les nouvelles de la vie civile que Marie lui raconte dans ses lettres. En juillet 1916, les lettres de Léon s'arrêtent, la dernière date du 6 juillet au soir, et il s'apprête à rejoindre le front pour une action avec son bataillon. Il répète encore qu'il fait confiance à Dieu, et s'en remet à lui quelque soit le sort qui lui est réservé. Il se trouve alors près du fort de Douaumont, près de Verdun (Meuse), et cette bataille en va-et-vient entre les Allemands et les alliés dure déjà depuis le mois de février, sans qu'aucun camp n'ait réussi à prendre le dessus. La prochaine lettre que Marie envoie à son mari lui revient. Il se passe plusieurs semaines, mais Marie apprend (probablement vers le mois d'août) que Léon a été tué au matin du 7 juillet 1916. Son acte de décès est transcrit au registre de Treize-Septiers. Son avis de décès militaire (fiche "Mort pour la France") est consultable sur le site Mémoire des Hommes.

Marie accouche en novembre 1916 d'une deuxième fille, prénommée Marie Thérèse Léontine. Celle-ci survit et finira par se marier juste après la Deuxième Guerre Mondiale. Elle aura 3 enfants.Quant à Marie, la veuve de Léon, elle portera le noir toute sa vie, ainsi que sa coiffe de vendéenne. Elle ne s'est jamais remariée.

14 juin 2020

YVES LOUIS ANTOINE BEN

Fils de Yves et Nicolase Bisquay, Yves Louis Antoine BEN nait à Riec sur Belon (Finistère) le 11 mars 1894. A 20 ans, il est mobilisé au 19e régiment d'infanterie de Brest le 7 septembre 1914. Après deux mois d'instruction, il rejoint son régiment sur le front de la Somme le 14 novembre 1914 et est affecté à la 10e compagnie.

Le 12 mai 1915 a 21 heures, le 19e RI relève le 118e RI devant La Boisselle. Le 3e bataillon, dont fait partie la 10e compagnie, est affecté dans le secteur de l'Ilot. Le secteur est loin d'être calme, les bombardements y sont journaliers. Le 14 mai, l'ennemi fait sauter une mine devant la tranchée Dohollou qui produit un entonnoir de 25 mètres de diamètre. Heureusement, aucune victime dans les rang du 19e RI.

Explosion

Dans la soirée du 15 mai 1915, des soldats de la 10e compagnie travaillent à l'entretien du boyau Cochereau, qui se trouve le long de la route allant à Contalmaison, lorsqu'une bombe allemande tombe dans ce boyau. Yves Louis Antoine BEN est tué sur le coup ainsi que François Kervella. L'explosion fait aussi trois blessés dont deux décéderont des suites de leurs blessures à l'ambulance 12/20 basée à Senlis, François Marie Calvez le 17 mai et Jean Baptiste Chaillou le 20 mai.

 

Yves Louis Antoine BEN repose dans le carré des Bretons dans le cimetière d'Albert.

2 mai 2020

SYLVAIN ARNAUD BRUMAGE

Brumage Sylvain BlogFils de Arnaud et Jeanne Bagat, Sylvain Arnaud BRUMAGE est né le 22 mai 1895 à Saint Germain d'Esteuil dans le département de la Gironde.
Ouvrier agricole, il est mobilisé le 8 aout 1916 au 6e régiment d'infanterie ou il fait ses classes. Passé au 123e régiment d'infanterie le 3 janvier 1917, il est ensuite muté à la 9e compagnie du 19e régiment d'infanterie le 15 avril 1917.
A cette période le 19e RI est au Chemin des Dames et participe a de durs combats. Fin juin 1917, le régiment change de secteur et va occuper les tranchées du Fayet devant Saint Quentin.
Le 10 aout 1917, les Allemands attaquent dans le secteur du Fayet et s'empare de la tranchée de 1ere ligne tenue par le 116e régiment d'infanterie. Le 3e bataillon du 19e RI est appelé en renfort et rejoint le 116e. Le lendemain, 11 aout, à 18 heures les 9e, 10e et 11e compagnies du 3e bataillon du 19e régiment d'infanterie s'élancent à l'assaut et reprennent la tranchée perdue la veille.
Sylvain Arnaud Brumage est tué par un éclat d'obus au cours de cet assaut. Il est inhumé dans la nécropole nationale de Saint Quentin.

Diplome MPLF

Merci à son arrière petite nièce pour le partage de ses documents.

 

30 avril 2020

OLIVIER CALVARIN

Fils de Jean François et de Marie Anne Prigent, Olivier CALVARIN est né le 12 juillet 1888 à Ploudalmézeau. En octobre 1909, il part effectuer son service militaire au 132e régiment d'infanterie de Reims. Libéré le 24 septembre 1911, il rentre à Ploudalmézeau ou il est cultivateur dans la ferme familiale.
A la déclaration de la guerre, il est mobilisé au 19e régiment d'infanterie de Brest. Il rejoint la caserne des le 2 aout 1914 et quitte Brest pour le front le 8 aout. Le 22 aout 1914 a lieu le premier combat du 19e RI à Maissin en Belgique. Olivier Calvarin est tué au cours de cette attaque.

Les parents d'Olivier vont payer un lourd tribu à la guerre. En l'espace d'une semaine, trois de leurs fils sont tués au combat. Jean Marie, soldat au 124e régiment d'infanterie, est tué le même jour qu'Olivier, le 22 aout à Virton en Belgique. Joseph, mobilisé au 219e régiment d'infanterie, est tué le 28 aout 1914 à Sailly-Saliseul dans la Somme.

Trois soldats

19 mars 2020

FRANCOIS LAURENT KERVELLA

François Laurent KERVELLA est né le 5 janvier 1885 à Plouguerneau. A l'age de 19 ans, il s'engage pour cinq ans dans la marine et fait la campagne du Maroc de 1907 à 1908. Démobilisé en 1909, il rentre à Plouguerneau ou il exerce le métier de cultivateur.

Rappelé à l'Armée par le décret de mobilisation générale d'aout 1914, il affecté à la 10e compagnie du 19e régiment d'infanterie de Brest.

La Boisselle

Le 12 mai 1915 a 21 heures, le 19e RI relève le 118e RI devant La Boisselle. Le 3e bataillon, dont fait partie la 10e compagnie, est affecté dans le secteur de l'Ilot. Le secteur est loin d'être calme, les bombardements y sont journaliers. Le 14 mai, l'ennemi fait sauter une mine devant la tranchée Dohollou qui produit un entonnoir de 25 mètres de diamètre. Heureusement, aucune victime dans les rang du 19e RI.
Dans la soirée du 15 mai 1915, des soldats de la 10e compagnie travaillent à l'entretien du boyau Cochereau, qui se trouve le long de la route allant à Contalmaison, lorsqu'une bombe allemande tombe dans ce boyau. François Laurent Kervella est tué sur le coup ainsi que Yves Ben. L'explosion fait aussi trois blessés dont deux décéderont des suites de leurs blessures à l'ambulance 12/20 basée à Senlis, François Marie Calvez le 17 mai et Jean Baptiste Chaillou le 20 mai.

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