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Le 19eme régiment d'infanterie 1914/1918
Le 19eme régiment d'infanterie 1914/1918
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19e regiment d'infanterie
6 janvier 2022

JEAN MARIE BALCON

cim communal ixelles Belgique

Jean Marie BALCON est né le 30 juin 1891 à Lambézellec dans le Finistère. Cultivateur à Bourg Blanc, il part faire son service militaire au 19e régiment d'infanterie de Brest le 10 octobre 1912. A la déclaration de la guerre, il part, avec son régiment, pour le front. Le 27 octobre 1914, il décède à l'hôpital militaire d'Ixelles, dans la banlieue de Bruxelles en Belgique.
On ignore à quel combat Jean Marie Balcon a été blessé. On peut supposer qu'il a été fait prisonnier et soigné par les Allemands car, en octobre 1914, Bruxelles était occupé par l'ennemi.
Il est inhumé dans le carré militaire du cimetière d'Ixelles. A noter qu'une erreur d'orthographe a été faite dans son nom de famille : Belcon au lieu de Balcon.

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10 décembre 2021

FREDERIC ISSANCHOU

Soldat 9-1Frédéric Etienne ISSANCHOU est né le 7 avril 1889 à Quins dans l'Aveyron. Il effectue son service militaire au 44e régiment d'infanterie de Lons le Saunier d'octobre 1911 à septembre 1913. De retour dans son village natal, il reprend son métier de cultivateur.
Rappelé dans l'armée par le décret de mobilisation générale du 1er aout 1914, il est affecté au 122e régiment d'infanterie de Rodez puis au 19e régiment d'infanterie qu'il rejoint le 2 mai 1916 dans le secteur de Berry au Bac.
Frédéric Etienne Issanchou décède des suite de ses blessures de guerre le 5 mai 1917 à Hurtebise sur le Chemin des Dames.
N'ayant pas de sépulture connue, son nom est inscrit sur le monument aux mort de Quins.

23 novembre 2021

MATHURIN FRANCOIS MARIE LAVING

Laving Mathurin - retouchéeFils de Jean Baptiste et de Jeanne Moisan, Mathurin François Marie LAVING naît le 2 mai 1891 à Plémy dans le département des Côtes d'Armor. Il est le sixième d'une fratrie de neuf enfants. Sa mère décède en 1901 alors qu'il à peine 10 ans. Cultivateur comme son père, il part effectuer son service militaire en octobre 1912 au 19e régiment d'infanterie de Brest. A la suite de la mobilisation générale d'aout 1914, il part avec son régiment pour la frontière. Il participe à tous les combats du régiment jusqu'au 17 décembre 1914 ou il disparaît au combat lors de l'attaque d'Ovillers La Boisselle (Somme).
Mathurin François Laving est inscrit sur le monument aux morts de Plémy.

10 octobre 2021

Le lieutenant AMBROISE PAROU

PAROU Ambroise

Ambroise Gabriel PAROU est né le 28 octobre 1884 à Brest. Il est le fils de Jean Marie, Brigadier à la gendarmerie maritime de Brest et de Gabrielle Françoise Le Roux.
Agé de 14 ans, il rejoint l'école militaire préparatoire de Rambouillet le 1er octobre 1898 ou il passe 4 ans jusqu'au 1er aout 1902. Alors agé de 18 ans, il s'engage pour une durée de 5 ans au 19e régiment d'infanterie de Brest le 28 octobre 1902. Soldat de 2eme classe, il gravit rapidement les échelons, caporal en 1903; sergent en 1904 puis sergent fourrier en 1905. Il renouvelle son engagement pour 2 années en 1907, puis pour 5 ans en 1909.
Gabriel se marie le 29 janvier 1912 à Brest avec Renée Stéphan. Le 2 avril 1913 naît leur fille, Renée Jeanne.
Sergent Major depuis février 1912, il est promu adjudant le 1er juillet 1913. Suite à l'entrée en guerre de la France contre l'Allemagne, Ambroise Parou quitte Brest, avec son régiment, le 8 aout 1914 pour le front. Il participe à tous les combats dont celui de Maissin le 22 aout 1914 qui lui vaut une citation pour sa brillante conduite:
"A Maissin, le 22 aout 1914, son commandant de compagnie et tous les officiers ayant été tués ou mis hors de combat, a pris spontanément le commandement de la compagnie et l'a brillamment conduite à l'assaut des positions ennemies."
Il est nommé sous-lieutenant le 27 septembre 1914 mais les conditions de vie très dures ont raison de sa santé. Il tombe malade et est évacué du front. Après sa guérison, il est affecté au dépôt de Brest comme officier d'instruction le 7 avril 1915 puis il rejoint le 19e régiment d'infanterie à Verdun le 16 avril 1916. Affecté à la compagnie hors rang, il commande la section de pionniers du régiment. Fait prisonnier lors de l'offensive Allemande sur le Chemin des Dames le 27 mai 1918, il est interné au camp de Rastatt en Allemagne.
Rapatrié à Cherbourg le 17 janvier 1919, il rentre au dépôt du 19e R.I. le 22 février de la même année. Après avoir suivi des cours d'officier comptable, il est nommé à la compagnie hors rang du 19e régiment d'infanterie en qualité de lieutenant adjoint au capitaine chargé du matériel en juillet 1921. Cette année là, le 17 mai, naît sa seconde fille, Andrée Françoise.
Détaché au camp de Meudon comme officier d'approvisionnement en juillet 1922, il est muté au 1er régiment de Zouaves qu'il rejoint au Maroc de mars 1923 à janvier 1925. A son retour en France, il est affecté au bataillon du 48e régiment d'infanterie stationné à Brest puis à l'état major de l'infanterie en novembre 1928.
Après 35 ans de carrière dans l'armée, Ambroise Parou, promu capitaine, est admis à la retraite le 28 octobre 1937. Il décéde à Paris le 10 mai 1946 à l'age de 62 ans.
Décorations:
 - Croix de guerre 1914-1918 avec étoile de bronze
 - Médaille de la victoire
 - Médaille commémorative de la Grande Guerre
 - Chevalier de la Légion d'Honneur.

Je remercie Bernard Sancier pour ses informations et la photographie d'Ambroise Parou.

6 septembre 2021

Les souvenirs du capitaine Joseph VINCENT

Couverture VincentEngagé au 106e régiment d'infanterie de Chalons sur Marne, Joseph VINCENT est sergent lorsque la guerre éclate. Il vient tout juste d'être promu sous-lieutenant lorsqu'il est blessé à la tranchée de Calonne le 24 avril 1915. Après sa guérison, il revient au front au sein du 19e régiment d'infanterie de Brest qu'il rejoint en mai 1916 dans le secteur de Berry au Bac. Il est de nouveau blessé en novembre 1916 devant le fort de Vaux, rejoint le 19e régiment d'infanterie en mai 1917 et est promu capitaine en juin 1918. Il participe à la dernière action du régiment en novembre 1918 à Flize ou, commandant le 3e bataillon en l'absence de son commandant, il reçoit l'ordre de passer la Meuse.

Paru aux éditions Edhisto, ce livre "Joseph, un de ceux de 14", présenté par sa petite fille Béatrice Marchal, reprends les souvenirs et les réflexions du capitaine Joseph Vincent dans la tourmente du conflit de 1914-1918.

Pour en savoir plus sur ce livre, vous pouvez consulter le lDossier_de_presse_Joseph_Vincent et aussi consulter le site des éditions Edhisto.

 

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7 juillet 2021

JOSEPH MARIE PIOLOT

Joseph Piolot vers 1914

Joseph Marie PIOLOT est né le 14 mars 1893 à Calanhel dans les Côtes d'Armor. Fils de Pierre et Jeanne Marie Bizien, il est le 5ème enfant d'une fratrie qui en comptera 10. A l'âge de 20 ans, il part effectuer son service militaire.
Incorporé au 19e régiment d'infanterie de Brest, il rejoint sa garnison le 27 novembre 1913. Affecté à la 4e compagnie commandée par le capitaine Archambeaud, le quotidien est partagé entre exercices, manoeuvres et déplacements dans la presqu'île de Crozon ou des détachements du 19e R.I. gardent le littoral. Cette routine va être bouleversée par l'entrée en guerre de la France contre l'Allemagne le 2 aout 1914.
Faisant partie du 11ème Corps d'Armée, le 19e régiment d'infanterie quitte Brest le 8 aout 1914 en direction de la frontière. Après quelques jours passés dans la région de Sedan, le régiment se rend en Belgique ou il reçoit son baptême du feu le 22 aout 1914 à Maissin. Débouchant du bois de Hautmont, les vaillants soldats s'élancent à l'assaut du village. Les premières sections arrivent à franchir le vallon séparant le bois du village sans trop de pertes mais les Allemands se ressaisissent et déclenchent un feu nourri de mitrailleuses et d'obus de 77. La 4ème compagnie est décimée, son capitaine Georges Archambeaud est tué. Joseph Marie Piolot est blessé aux mains et aux jambes et gît sur le champ de bataille. Après les combats, il est secouru par les Allemands, fait prisonnier et envoyé en Allemagne. On soigne ses blessures, il est amputé du médius droit et de l'index gauche. Interné dans un premier temps au camp de Merseburg, il est envoyé en 1917 à Beatenberg en Suisse en vue de son rapatriement en France en qualité de blessé de guerre. Après 46 mois de captivité, Joseph Marie Piolot est libéré le 17 juin 1918. A son retour en France, il est envoyé au centre spécial de réforme de Rennes ou il arrive le 24 juin 1918. Cette commission le classera dans les services auxiliaires le 7 novembre 1918 et il sera démobilisé le 23 aout 1919.
Merci à son petit-fils Nicolas Piolot pour ses informations.

6 juin 2021

CITATIONS A L'ORDRE DE L'ARMEE RECUES PAR LE 19e R.I.

1-Citation à l'Ordre de l'armée n°382, du 3 janvier 1915, de la 2éme armée.

   "Chargé, le 17 décembre, de l'attaque sur Ovillers, s'est porté en avant sur un terrain absolument découvert avec un entrain remarquable. En prise à des feux de face, d'écharpe et d'enfilade, a progressé quand même. S'est emparé à la baïonnette d'un blockhaus fortement organisé et des tranchées ennemies en avant du village. S'est maintenu toute la journée sous un feu violent d'infanterie et d'artillerie.
   S'était déjà fait remarquer à Maissin le 22 août, à Chaumont-Saint-Quentin le 27 août, à Lenharée les 7 et 8 septembre, à Thiepval et à la cote 141 les 6 et 7 octobre 1914."

2-Citation à l'ordre de l'armée. Ordre général n°1 du 25 octobre 1915, du G.A.C., et décision du général commandant en chef du 9 décembre 1917.

   "La 22ème division d'infanterie, comprenant les 19e, 118e, 62e, 116e régiments d'infanterie, a, le 25 septembre 1915, sous la vigoureuse impulsion de son chef le général Bouyssou, enlevé dans un superbe élan les positions ennemies, fortement organisées, sur une profondeur de 4 kilomètres, en s'emparant de plusieurs batteries. Pendant deux semaines, au prix d'efforts soutenus et énergiques, n'a cessé de lutter contre l'ennemi qui se défendait pied à pied, le refoulant sans cesse et faisant chaque jour de nombreux prisonniers."

3-Citation à l'ordre de l'armée. Ordre n° 15163 "D" du G.Q.G. du 29 mars 1919.

   "Régiment d'élite qui, sous les ordres de son chef, le colonel Taylor, a donné, du 25 mars au 4 avril 1918, combattant sans trêve ni repos, de jour et de nuit, de nouvelles preuves de son grand esprit de sacrifice, en tenant tête devant Nesle, Roye, Dancourt et dans la région Grevilliers-Montdidier, à des forces ennemies très supérieures et exaltées par un premier succés. Le 30 mars, réduit de plus de moitié par les pertes subies, fortement éprouvé par de dures fatigues, a retrouvé sous le feu toute sa valeur offensive et collaboré aux opérations de la 28éme D.I. dans la région d'Orvillers-Sorel. A tenu ensuite, du 3 au 4 avril, avec sa traditionnelle et légendaire tenacité, sous un bombardement intense, sans faiblir un seul instant, les positions qui lui avaient été confiées. A donné, une fois de plus, au cours de cette période de très dur combats, un bel exemple de l'esprit de sacrifice et des nobles qualités militaires qui l'animent."

4-Citation à l'ordre de l'armée. Ordre général n° 1445 de la 4 ème armée, du 12 novembre 1918.

   "Le 26 septembre 1918, fidèle à son passé glorieux, sous les ordres du lieutenant-colonel Vassal, est parti à l'attaque avec un entrain remarquable, a conquis de haute lutte les tranchées entre Navarin et la butte de Souain; S'est emparé les jours suivants de Somme-Py et des tranchées au nord, malgré une défense opiniâtre et a réalisé une progression de 7 kilomètres.
   Jeté de nouveau 4 jours après dans la bataille, s'est emparé de la tête de pont de Saint-Pierre-à-Arnes et du système défensif des tranchées de Marre, fortement défendues, réalisant ainsi une nouvelle avance de 7 kilomètres.
   Au cours de ces deux périodes de lutte, a capturé plus de 200 prisonniers, une batterie de 150, plusieurs canons de 77 et de nombreuses mitrailleuses."

 

4 juin 2021

LES FOURRAGERES

1- Ordre général n° 71 "F" du 9 décembre 1917, du général commandant en chef.

Le général commandant en chef décide que le 19ème régiment d'infanterie, qui a obtenu deux citations à l'ordre de l'armée au cours de la campagne pour sa belle conduite devant l'ennemi, aura droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre.
                              Au G.Q.G., le 9 décembre 1917Le général commandant en chef
                                                                                                                     PETAIN

Remise Fourragère

2- Ordre n°151 "F" I.G. n° 1176, du 17 avril 1919, du maréchal commandant en chef.

Par application des prescriptions de la circulaire n°2156 "D", du 22 février 1918, le maréchal de France commandant en chef les armées Françaises de l'est a décidé que les unités ci-dessus auraient droit au port de la fourragère:
      - Aux couleurs du ruban de la médaille militaire :
                               Le 19ème régiment d'infanterie
     Cette unité a obtenu 4 citations pour sa brillante conduite au cours de la campagne.
                Au Q.G., le 17 avril 1919, Le maréchal commandant en chef les armées Françaises de l'est
                                                                                                                    PETAIN

18 avril 2021

LE LIEUTENANT PAUL BOURDET

paul_bourdet

Pâtissier à Brest dans le civil, Paul Bourdet est lieutenant de réserve au 19e régiment d'infanterie. A la mobilisation, il rejoint le régiment ou il prend le commandement d'une section de la 7e compagnie du 2e bataillon. Le 22 août 1914 à Maissin, commandant l'avant garde du 2e bataillon, le lieutenant Paul Bourdet quitte Paliseul à la tête de sa section. La mission du 2e bataillon est de se rendre au moulin de Vilance en passant par Framont et le Franc-bois afin de couvrir le flanc-droit de la 22e Division d'infanterie.
Grièvement blessé lors de combats, le lieutenant Paul Bourdet décède des suites de ses blessures.
Il repose au cimetière Pierre Massé à Maissin en Belgique.

Paul_Bourdet_2  Je remercie Laurent Chapelier pour la photo de son grand oncle. Paul_Bourdet_3

 

20 février 2021

VICTOR MARIE CHAUVEL

VIctor Chauvel Fonds A

Victor Marie Chauvel est né le 22 novembre 1891 au tertre Oréal à Plemet (Côtes d’Armor), il est le fils d’Isidore et de Marie Louise Goujon. Il a deux sœurs, Victorine née en 1893 et Marie Louise née en 1896, et un frère Jean né en 1899. En 1912, il habite à Clichy dans la région parisienne ou il exerce le métier de terrassier.
Il part effectuer son service militaire le 1er octobre 1912 au 19e RI de Brest, et est nommé caporal le 8 novembre 1913. Suite à la déclaration de la guerre, il quitte Brest avec son régiment le 8 août 1914 en direction du front.
Après les combats de Maissin, Sedan et Lenharrée, le 19e régiment d'infanterie est envoyé dans la Somme. Le 21 février 1915, le régiment est dans les tranchées de première ligne devant La Boisselle. Les Allemands bombardent nos tranchées toute la journée. Victor Marie Chauvel est tué, victime d'une bombe ennemie.

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