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Le 19eme régiment d'infanterie 1914/1918
Le 19eme régiment d'infanterie 1914/1918
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maissin
15 mars 2019

JOSEPH CELESTIN MARIE COMMEAUX

joseph commeauxJoseph Célestin Marie COMMEAUX est né le 13 mars 1891 à Trébry dans les Cotes d'Armor ou il exerce le métier de cultivateur.
En octobre 1912, il part effectuer son service militaire au 19e régiment d'infanterie de Brest et est nommé soldat de 1ere classe le 1er aout 1913. Toujours sous les drapeaux à la déclaration de la guerre, il quitte Brest avec son régiment le 8 aout 1914 en direction de la frontière. Joseph est tué au combat le 22 aout 1914 à Maissin en Belgique. Une liste allemande de 1915 stipule qu'il est inhumé à Maissin. De nos jours, il n'existe pas de tombe au nom de Joseph Commeaux dans ce village. Il est fort probable qu'il repose anonymement dans un des deux ossuaires du cimetière Pierre Massé à Maissin.

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21 janvier 2019

AUGUSTE LE BOULANGER

Auguste Le Boulanger Né le 26 aout 1888 à Plounévez-Moëdec dans les Côtes d'Armor, Auguste Marie LE BOULANGER est laboureur dans la ferme de ses parents.
Il effectue son service militaire au 19e régiment d'infanterie de Brest de 1909 à 1911 et est rappelé par le décret de mobilisation générale d'aout 1914 dans le même régiment.
Affecté à la première compagnie commandée par le capitaine Lesdos, il quitte la caserne de Brest le 8 aout 1914 pour rejoindre le front. Le 22 aout 1914, Auguste disparaît lors des combats de Maissin en Belgique. Sans nouvelle de lui depuis cette date, ses parents écrivent à la Croix Rouge de Génève, espérant qu'il est emprisonné dans un camp en Allemagne. La réponse anéantit leur espoir, ils sont informés en mars 1915 que leur fils a été tué le 22 aout 1914 à Maissin et qu'il y a été inhumé par les Allemands.
De nos jours, les fosses communes ou reposaient les soldats inhumés à Maissin par les Allemands ont été relevés et les corps ont été regroupés dans deux fosses ou ils reposent anonymement dans le cimetière Pierre Massé à Maissin.

Merci à son petit neveu Erwan Scolan pour ses informations.

2 octobre 2017

YVES MARIE LE BEZVOET

Le Bezvoet Yves

Yves Marie Le Bezvoët est né le 25 novembre 1893 à Ploubazlanec dans les Côtes d'Armor ou il exerce le métier de cultivateur. En octobre 1913, il part effectuer son service militaire au 19e régiment d'infanterie ou il se trouve en aout 1914 à la déclaration de la guerre.
Il quitte Brest avec son régiment le 8 aout 1914 en direction de la frontière et est déclaré disparu, tué à l'ennemi, le 14 septembre 1914 à Suippes dans la Marne. Une citation à titre posthume, avec attribution de la Croix de guerre, lui est décernée:
" Brave soldat. Belle conduite au feu, le 14 septembre 1914 à Suippes, ou il est tombé glorieusement frappé en se portant à l'attaque des positions ennemies. "

Quelques années plus tard, la famille reçoit une lettre venant de Belgique ou une habitante de Libin, Me Guillaume, dit qu'en aout 1914 elle a soigné 10 jours durant Yves Marie Le Bezvoët au château de Buchay ou il est décédé des suites de ses blessures et qu'il a été inhumé dans une fosse commune dans le vieux cimetière de Libin.

Libin - Le chateau de Buchay

En fait, Yves Marie Le Bezvoët, soldat à la 9e compagnie du 19e RI, n'a pas été tué le 14 septembre 1914 à Suippes. Il a été blessé lors des combats de Maissin le 22 aout 1914. Relevé du champ de bataille par les allemands et transporté au château de Buchay à Libin, ou ces derniers avaient installé un lazareth pour y soigner les nombreux blessés, il y est décédé une dizaine de jours plus tard et ensevelli dans une fosse commune en compagnie de 50 autres soldats victimes, eux aussi, des combats de Maissin.

Libin Monument 1914 - Copie
Fosse commune de Libin pendant la guerre - La statue, en papier maché, sera remplacée en 1921.

Grâce à Me Guillaume, la famille a pu connaitre la vérité sur les derniers instants d'Yves Marie Le Bezvoët. Les échanges de courriers se sont poursuivis et à chaque nouvelle année on s'échangeait les voeux.
On ignore la date à laquelle les corps de cette fosse ont été relevés. On suppose que ces 50 soldats ont été ré-inhumés dans l'un des ossuaires de la nécropole Pierre Massé à Maissin. Il n'a pas été possible de les identifier car ils avaient été enterrés sans papiers ni plaques d'identification.

Une question subsiste: Pourquoi avoir retenu le 14 septembre 1914 à Suippes comme date et lieu de décès d'Yves Marie Le Bezvoët ?
Une hypothèse pourrait être que, vu les événements qui ont suivis les combats de Maissin (la retraite et la bataille de la Marne), on ne se soit aperçu de sa disparition que le 14 septembre 1914...

Merci à son neveu, Louis Le Bezvoët, pour le partage de ces informations.

18 août 2015

RETROSPECTIVE

Dans le numéro du 25 septembre 1914 de La semaine religieuse du diocèse de Quimper et Léon est paru un extrait d’une lettre d’un prêtre, soldat dans un des régiments de la 22e division d’infanterie, qui évoque les premières semaines de guerre :

12 septembre,

Depuis le 21 aout, ça a chauffé dur. Le 21, nous sommes entrés en Belgique. Le 22, à Maissin, grande bataille qui a duré encore le jour suivant. La 22e division a fait des prouesses. Nous dûmes ensuite reculer jusqu’à Bouillon et jusqu’à Sedan. Depuis, pas un moment de repos pour notre armée et surtout le 11e Corps. On a résisté très énergiquement devant Sedan et autour de La Fère-Champenoise. Ce furent trois jours de luttes héroïques et terribles. Des français sont tombés, mais encore plus d’allemands. Notre canon de 75 fait vraiment merveille. Le canon allemand est loin de le valoir. Les allemands ont un seul avantage sous ce rapport, ce sont leurs pièces d’artillerie lourde qui portent fort loin.

A partir de ce moment, 27 et 28 aout, nous avons reculé vite : à peine des combats d’artillerie ; l’infanterie donna fort peu. Tactique, sans soute, mais les soldats avaient peine à comprendre. Nous avons fait marches sur marches, soigné blessés sur blessés, souvent des compatriotes…

A La Fère-Champenoise on nous dit : « Il faut que l’armée de la Meuse (la nôtre) résiste quatre jours ». On résista quatre jours : que de deuils ! Puis, subitement, hier matin, voilà le terrain vidé, les allemands ont pris la fuite vers le nord. Nous les poursuivons…

Grosses fatigues mais bonne santé. Priez et faites prier pour nous.

Y.P.

5 novembre 2014

LA BATAILLE DE MAISSIN

Avant garde de la 22ème division d'infanterie, le 19ème régiment d'infanterie quitte Les Hayons le 22aout au matin. Après une courte halte à Paliseul, les 1er et 3ème bataillons marche en colonne sur la route de Paliseul en direction de Maissin, tandis que le 2ème bataillon part à droite sur la route de Framont.
Vers midi, les 1er et 3ème bataillons du 19éme R.I quittent la route à la hauteur de la ferme Bellevue et entre en colonne de sections par quatre dans le bois d'Hautmont. La, se trouve déjà le 2ème chasseurs a cheval qui, après avoir occupé Maissin tôt dans la matinée, a du se replier dans le bois d'Hautmont suite à un combat contre l'infanterie Allemande venant de Villance.

Maissin_1
(merci a C. Dumonceaux)

Le général Pambet ordonne aux 1er et 3ème bataillons du 19e R.I de ne pas bouger du bois d'Hautmont avant que les 2 groupes du 35ème R.A.C n'entrent en action. Mais cet ordre n'est pas entendu. A environ midi et demi, les tambours et clairons sonnent la charge et, drapeau déployé, les deux bataillons s'élancent en direction de Maissin, baïonnette au canon. Les 400 mètres de prairie séparant le bois d'Hautmont du village sont rapidement franchis par les premières sections. Surpris, les Allemands se ressaisissent vite et bombarde d'obus de 77, la lisière du bois d'Hautmont et la prairie. Les tirs des mitrailleuses ennemies, cachées dans le village de Maissin, font beaucoup de dégâts dans les rangs du 19eme régiment d'infanterie. En début d'après midi, alors que toute la 22ème division est engagée dans la bataille, les 1er et 3ème bataillon du 19e R.I, ayant reçu l'appui de deux groupes du 35ème R.A.C, l'un installé aux environ de la ferme Bellevue, l'autre vers la ferme de l'Almoine, luttent dans un combat de rue très meurtrier.

maissin_champ_de_bataille

Commandé par le chef de bataillon DE LAAGE DE MEUX, le 2éme bataillon qui a quitté le reste du régiment a Paliseul, a pour ordre de se rendre au moulin de Villance par la route de Framont pour couvrir l'aile droite du 19éme R.I.
Arrivé au moulin, qui se trouve sur la route de Maissin, Villance, le chef de bataillon DE LAAGE DE MEUX place ses compagnies sur trois axes différents: Maissin, Villance et Anloy.

Maissin_2

Des troupes Allemandes, venant de Maissin, tentent une attaque qui échoue.
Le chef de bataillon DE LAAGE DE MEUX décide alors d'attaquer en direction de Villance. Au cours de cette action, il est mortellement blessé et est remplacé par le capitaine LALLEMAND qui prends le commandement du 2éme bataillon.
Averti par des éclaireurs de l'arrivée de troupes Allemandes qui risquent de prendre le bataillon a revers, le capitaine LALLEMAND, qui a appris que le 118éme R.I se trouve à sa droite et que, par conséquent, il protége le flanc droit du 19éme régiment d'infanterie, considére la mission du 2éme bataillon comme remplie et décide de se replier sur Framont et ensuite de rejoindre les 1er et 3éme bataillon du 19e R.I toujours engagés a la lisière sud de Maissin.

Maissin_3

Les Allemands tentent d'opérer une percée sur le flanc droit et se rapprochent de la route MAISSIN-PALISEUL.
Vers 18 heures, deux contres attaques sont menées, l'une par environ 500 hommes des 62e RI, 116e RI et 118e RI, sous les ordres du général DUROISEL, qui avance vers le sud-ouest. La seconde, quelques centaines d'hommes commandé par le commandant VIAL du 62e R.I repousse l'ennemi au nord du bois d'Hautmont. L'ennemi, mis en difficulté, abandonne le terrain.
A la fin de cette journée du 22 aout 1914, la 21ème division occupe le plateau au nord ouest de MAISSIN, la 22ème division occupe le village. C'est la victoire.
Cependant, le général EYDOUX a l'impression d'être trop en flèche par rapport aux corps d'armée voisins, il craint l'encerclement du 11ème Corps d'Armée. Après de mortelles hésitations, il se résigne à donner l'ordre de la retraite. L'ordre de repli parvient lentement aux divers régiments, tous plus ou moins mélangés. Les unités se regroupent et se reforment à la hauteur du ruisseau de Framont.
Le 2ème bataillon du 19ème régiment d'infanterie qui se trouve à ce moment la à PALISEUL, reçoit l'ordre de s'établir à la sortie du village et de couvrir le repli du train de combat du 11ème Corps et de servir d'arrière garde à ce convoi.
Mais l'ordre de repli n'est pas parvenu aux centaines d'hommes qui combattent dans MAISSIN. Ce sont les 1er et 3ème bataillon du 19e régiment d'infanterie, avec leur commandant le colonel CHAPES, la 8ème compagnie et une section de mitrailleuses du 118e régiment d'infanterie, la 1ère compagnie du 116e régiment d'infanterie et 4 compagnies du 62e régiment d'infanterie qui vont y passer une nuit très agitée. Vers minuit et 3 heures, ils vont repousser deux attaques ennemies. A 6 heures, dans le brouillard, nouvelle attaque. Le colonel CHAPES, se sentant abandonné, donne l'ordre de rompre le combat et de battre en retraite sur PALISEUL. Le repli commence a 7 heures avec le 1er bataillon du 19e R.I qui arrive, sans rencontrer de difficultées, a BOUILLON vers 13 heures. Le 3ème bataillon du 19e R.I ne décroche qu'a 9 heures avec les hommes du 118e R.I. et du 62e R.I.

Maissin_route_de_Paliseul

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4 novembre 2014

LA 1ere SECTION DE LA 3ème COMPAGNIE

La 1ère section de la 3ème compagnie, commandée par le lieutenant JOUNET, qui avait reçu l'ordre, par le colonel CHAPES, de défendre les abords de la gare de MAISSIN, ne put être informée du retrait du régiment, faute de liaison.
Le 23 aout 1914, vers 10 heures 30, encerclée par les Allemands et ayant épuisé toutes ses munitions, la 1ère section de la 3ème compagnie du 19 ème régiment d'infanterie tenta de s'enfuir en emmenant les blessés, mais il furent tous fait prisonniers et faillirent être passé par les armes dans un champ au dessus de la gare.

Maissin_gare

15 septembre 2014

CENTENAIRE DES COMBATS DE MAISSIN

Le 24 aout 2014 a eu lieu la cérémonie pour le centenaire des combats de Maissin.

Le 22 aout 1914, les combats de Maissin, qui eurent lieu dans le cadre de la bataille des frontières, furent meurtrier pour le 11e Corps d'Armée breton et vendéen dont faisait partie le 19e régiment d'infanterie. Premier combat du régiment brestois, il a eu 262 hommes tués mais aussi beaucoup de blessés, de disparus, de prisonniers. Beaucoup de soldats furent marqués à jamais par l'horreur de ces premiers combats.

Une foule nombreuse était présente à Maissin parmi laquelle une délégation de bretons mais aussi des descendants des soldats ayant combattu en ces lieux.

La montée au cimetière Pierre Massé ou va avoir lieu la cérémonie.

La montée au cimetière Pierre Massé

Les discours des officiels

Les discours des officiels

Dépôt de gerbes au pied du calvaire breton venu du Tréhou (Finistère)

Dépôt de gerbes au calvaire

Le drapeau du 19e régiment d'infanterie était présent.

Drapeau du 19e RI

La chaine de télévision TVLux a fait un petit reportage sur cette cérémonie que vous pouvez voir en cliquant sur le lien suivant => http://www.tvlux.be/video/paliseul-1418-les-bretons-a-maissin-_17099.html

En parallèle de la cérémonie, une exposition se tenait dans la maison communale de Maissin. Elle retraçait l'histoire des combats, le calvaire des habitants de Maissin mais aussi l'histoire du calvaire breton du Tréhou (Finistère) déplacé en 1932 pour veiller sur le dernier sommeil des soldats inhumés dans le cimetière Pierre Massé.

Expo

13 août 2014

UNE EMISSION SUR LES COMBATS DE MAISSIN

Dans le cadre du centenaire, une télévision belge a réalisé toute une serie d'émission sur la bataille des frontières dont une est consacré aux combats de Maissin.
Cliquer ici pour la voir => http://www.tvlux.be/video/un-jour-en-enfer-ep-11-maissin-porcheresse_17006.html

23 août 2012

TUES AU COMBAT A MAISSIN LE 22 AOUT 1914

Voici la liste des soldats du 19e régiment d'infanterie tués au combat à Maissin le 22 aout 1914 recensés à ce jour soit 262 hommes. Les Cahiers du 19e RI chiffre les pertes du régiment pour ce 22 aout à 805 hommes. 805 moins 262 tués au combat donnent 543 hommes qui ont été soit blessés, soit prisonniers ou disparus.
Cette liste est non exhaustive. N'hésitez pas à me contacter pour me signaler les hommes manquants dans cette liste.

-A-

ABERNOT Joseph – ARCHAMBEAUD Hyacinthe capitaine – ARZEL Claude – ARZUR Alexandre adjudant – AUFFRET Joseph – AUFFRET Jean Baptiste –

-B-

BAHEZRE DE LANLAY Henri – BALLOT Edouard – BERGOT Alain – BERNARD Lucien – BLEIN Albert sergent – BOHU Hyacinthe sergent – BOISHARDY Louis – BONIZEC Pierre – BOTREL Pierre – BOUCHET Guillaume – BOUGEARD Louis – BOURBAO Jean Marie sergent – BOURDET Paul lieutenant – BOURDONNEC Arsène – BOUREL Jean – BRABAN Jean – BRELIVET François – BRETON Jean Marie – BURLOT Armand –

-C-

CALVARIN Olivier – CAMUS Louis – CAUZIEN Yves – CHAMBAULT Pierre caporal – CHATEAU Auguste – CLAQUIN Louis – CLEACH Pierre – CLOITRE François – COANTIEC Jean François – COATMELLEC Emmanuel – COLIN Louis – COLLET Auguste sergent – COMMAULT Joseph – CONAN Eugène sergent-fourrier – CORBIC Charles – COSNARD Louis – COUACH Jean Marie caporal-fourrier – COULM Joseph – COURTEL Louis – COZ Jean François – CREMAILH Marcel lieutenant – CREN Jacques –

-D-

DAGORN Emile caporal – DE LAAGE DE MEUX Marie Joseph chef de bataillon – DELOZANNE Edouard caporal – DELUGEARD Jean Baptiste – DENIS Jean Marie caporal – DERRIEN Alfred – DERRIEN Jean – DEVAUX Louis caporal – DILASSER Joseph – DOMALAIN Pierre –

-E-

ENTEM Théophile – EOUZAN Louis caporal –

-F-

FERLICOT Jean – FRAVAL Pierre caporal –

-G-

GAC Pierre – GALLERNE Jules – GAMBIER Marceau – GELARD Yves – GILLES Frédéric – GLORENNEC Sébastien – GOACOLOU Jean Marie – GOASDOUE Hervé sergent-fourrier – GONIDEC Yves – GOURVIL François – GUERIN Jean Louis – GUERMEUR Armand – GUERNION Joseph – GUILLEMOT Henri – GUILLERM Jean Marie – GUILLOU Jean Louis –

-H-

HARNAY Yves caporal – HASCOUET Denis – HELLIO Joseph – HERVE Jean Marie –

-J-

JEGU François – JESTIN Jean Marie -

-K-

KERDILES François – KERJEAN Ernest caporal – KERMAIDIC Joseph – KERRYELL François –

-L-

LAMIABLE Edouard lieutenant – LANGUENOU Yves – LANOE Jules – LAROCHE Edmond – LAUNAY Augustin caporal – LAURENT Valéry caporal – LAVANANT Jean Pierre – LAVIGNE Mathurin – LAVIGNE Robert sergent – LE BARS Célestin – LE BARSE Henri – LE BIHAN Charles sergent – LE BIHAN François sergent – LE BIHAN Yves – LE BON Pierre – LE BORGNE Yves – LE BOULANGER Auguste – LE CALVEZ Emile – LE CHAT Joseph -  LE COQ Pierre – LE COZ Jean caporal – LE DENMAT Léon – LE DISEZ Louis – LE DU Albert – LE DU Yves – LE DUFF Emile – LE GALL Gabriel – LE GALL Jean Marie - LE GALL Nicolas – LE GALL Paul – LE GLATIN Auguste – LE GOFF Guillaume – LE GOFF Jean Marie – LE GOFF Jules – LEGRAND François – LE GUILLOUX Bertrand – LE HELLEY Jean Marie – LE HER Jean – LE HIR Jean François – LE HIR Jean sergent – LE HIR François – LE JAN Emmanuel – LE LAY Pierre – LE LEZ Jean Yves – LE MEE Jean Marie – LE MEHAUTE Théophile – LE MENN Jean – LE MENTEC Gildas – LE MOAL Alexis – LE MOAL François – LE MORELLEC Jean caporal – LEOST Laurent – LE PAPE François – LE PELLEC Vincent – LE PORS Jacques – LE QUERREC Yves sergent – LE REUN Joseph – LE RHUN Jean Louis – LE RIBOTER Théophile – LE ROLLAND François – LEROUX François – LEROUX Jean François - LEROUX Joseph – LEROUX Joseph Marie – LEROY Pierre – LE RUN Yves – LE SAINT Pierre – LESCOB Joseph – LE SCOUR Claude – LE SECH Yves – LE SIDANER Théophile – LE VERN Mathurin – LE VERRE Jean Baptiste – LE YONCOURT Yves – LEYOU Pierre – L’HEREEC François – L’HOUR Jean Marie – LIDOU Auguste sergent – LOJOU Eugène – LORAND François – LORANT François – LOUAIL François – LOUEDEC François – LOUEDEC François Marie – LOUET Jean sergent – LOUREC Jean Louis – LOZAHIC Jacques – LUCAS François –

-M-

MADEC René – MAHE Charles sergent – MAHE Yves – MALETROIT Jean Marie – MANACH Lucien – MARHADOUR Goulven – MARMAGNANT Alfred capitaine – MARTIN Jean Baptiste – MAYER Marcel – MAZE Pierre – MAZEAS Pierre – MENEZ François – MENGUY Marcel – MERRER François – MICHEL Pierre – MILIN Léony – MONFORT Pierre – MONVOISIN Louis – MORET Marcel – MORVAN François – MORVAN Guillaume – MORVAN Jean Baptiste – MORVANNIC Pierre – MOULLEC Yves – MOYOU Yves – MOYSAN Jean Louis caporal –

-N-

NAOUR Alain – NEDELLEC Jean Marie – NICOLAS Julien – NORMAND Yves –

-O-

ODIE François – OLLIVIER Alexis

-P-

PALY Jean Marie – PAUL Jean François – PENNEC Pierre – PERON Jean Marie – PERON Pierre – PERROT François – PERSON Jean Marie – PERSON Joseph – PERTEL Joseph – PHILIPOT Jean Louis – POILVET Pierre – POLONS Pierre – POTIER Eugène – POULIQUEN Henri – POULIQUEN Jean Marie – PRAT Hyacinthe –

-Q-

QUEFFELEC Guénolé – QUEINNEC Daniel – QUENTEL Théodore caporal – QUINIOU René caporal – QUINTIN Louis – QUITTOT Mathieu –

-R-

RABET Julien – RAFFRAY Louis – RIDELLER Lucien – RIVOAL Jean Marie – RIVOALEN Arsène – ROBIN Jean Marie – ROBIN Pierre – RONVEL Jean François – ROPARS Jean Marie – ROUE Jean – ROUE Joseph sergent – ROUILLE Pierre – ROUSSEL Calixte chef de bataillon – ROUSSEL François –

-S-

SAGET Albert sous-lieutenant – SALAUN Joseph – SALLIOU Yves – SALPIN Auguste – SIBIRIL Jean Marie – SIDANER François – SIMON Yves –

-T-

TACON Joseph – TALIDEC René – THEPAULT François – THORAVAL Jean François – TREMEL Eugène –

------

Les jours suivants, de nombreux soldats du 19e régiment d'infanterie décèdent des suites de leurs blessures dans des ambulances et lazarets en Belgique.

Le 23 aout 1914 à Maissin :
COULM François – ECOBICHON Pierre – GUILLOU Louis – GUILLOU Pierre – HAMEURY Yves – LAURENT Yves – LE NAOUR René – MAZE Charles sergent – MORVAN Alexis – PAILLARDON Jean Baptiste – PHILIPPE Louis –

Le 24 aout 1914 à Maissin :
BELLEC Jean François

Le 26 aout 1914 :
SALAUN Théophile (Le lieu de décès indiqué sur sa fiche du site "Mémoire des Hommes est Haussimont en Belgique. Après vérification, il n'existe pas de village répondant au nom de Haussimont en Belgique. Haussimont se trouve dans la Marne près de Lenharrée ou le 19e RI combattra début septembre 1914. Donc, soit Théophile Salaun est mort à Haussimont mais en septembre, soit il est bien décédé le 26 aout mais quelque part en Belgique.)

Le 28 aout 1914 à Libin :
BOSSARD Auguste – GESTIN Yves -

Le 29 aout 1914
A Bouillon : MARTIN Joseph –
A Libin : EVENOU François - HUGOT Charles adjudant -
A Maissin : GUYOMARD Eugène – HUON Jacques -

Le 5 septembre 1914
Au couvent des Abys à Beth : BUHOUR Arsène sergent -
A Saint Hubert : DONNIO Jean Baptiste

Le 9 septembre 1914 à Saint Hubert :
NICOLAS Pierre

Le 16 Septembre 1914 à Saint Hubert :
SEITE Paul

Le 19 septembre 1914 à Maissin :
CORNEC Joseph

Le 27 septembre à Bouillon :
GOALES Jean Pierre

En septembre à Libin :
LE BEZVOET Yves Marie, son histoire => ICI

Le 4 octobre 1914 à Saint Hubert :
BOCON Pierre

Deux hommes sont déclarés tués à Maissin mais la date du décès est inconnue :
FROUDE Jean François - RAULT Albert -

Le 27 octobre 1914, Jean Marie BALCON décède des suites de ses blessures à l'hôpital militaire d'Ixelles dans la banlieue de Bruxelles. Au vu de la date du décès, difficile d'afirmer que Jean Marie Balcon ai été blessé à Maissin. Il a peut être été blessé et fait prisonnier dans la Somme puis envoyé en soin à l'hôpital militaire d'Ixelles.

 

11 décembre 2007

LE SOUS LIEUTENANT ALBERT SAGET

SAGET

Albert Joseph SAGET est né le 8 mars 1892 à Landevennec. Elève à Saint Cyr, il fait partie de la promotion de Montmirail 1912-1914.
Nommé sous lieutenant au 19ème régiment d'infanterie, il quitte Brest avec celui-ci en août 1914.
C'est pendant la bataille de Maissin, le 22 août 1914 que le sous lieutenant Albert SAGET fut mortellement touché. Blessé au bras lors de l'assaut du village et malgré les conseils d'un de ses sous-officiers qui l'engageai vivement à se retirer, il répondit "Jamais, je resterais avec mes hommes. Je leur dois de mourir avec eux." Saisissant son képi de sa main valide, il l'agitât en poussant ce cri "En avant les gars du 19e " Il avait à peine prononcé ces paroles qu'une balle au coeur l'étendit mort sur le champ de bataille.


Le sous lieutenant Albert SAGET a reçu une citation à l'ordre de l'armée :
"Est tombé glorieusement à la tête de sa section alors qu'il l'entrainait sous le feu meurtrier à l'assaut de Maissin le 22 août."
Il à reçu, à titre posthume, la croix de guerre et fut nommé chevalier de la légion d'honneur.

SAGET_1
Source :Mémoire des Hommes

Merci à Christian L. pour sa collaboration

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