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Le 19eme régiment d'infanterie 1914/1918
Le 19eme régiment d'infanterie 1914/1918
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30 mars 2015

LE LIVRE D'OR DU 19e REGIMENT D'INFANTERIE - 2

Livre d'or du 19e RI

Croix de Guerre B

Voici la suite des citations parues dans la Dépêche de Brest en octobre 1915.
Citations à l'ordre de la 22e Division d'Infanterie :

Henri PETIT, médecin aide-major de 2e classe :
« A assuré avec une bravoure et un dévouement absolus la recherche et l’évacuation des blessés, au milieu d’un bombardement très intense et pendant l’assaut d’une position allemande. A pansé plus de 100 blessés. »

Jean BOIDEC, sergent-fourrier :
« A fait la guerre de tranchées depuis 12mois ; s’était déjà distingué à l’attaque d’Ovillers-la-Boisselle le 17 décembre 1914. Le …, devant …, tous ses officiers ayant été mis hors de combat, a pris le commandement de la campagne et l’a très bien dirigée pour l’attaque, sous un feu très violent de mitrailleuses et de mousqueterie. »

Joseph HOUPIN, caporal :
« S’était déjà fait remarquer aux combats de Maissin, le 22 août 1914, et de …, le … ; devant …, marchant en tête d’une section, a été blessé et n’en a pas moins conservé son commandement. Blessé une deuxième de fois grièvement, et de plus presque asphyxié, n’a consenti à être évacué que sur l’ordre formel de son commandant de compagnie. »

Georges GUILLOUX, adjudant :
« Dans la matinée du …, devant …, a fait prisonniers avec sa section plus de 80 Allemands non blessés, qui, avec des mitrailleuses, gênaient la progression des bataillons. Sous-officier très brave, qui a déjà donné des preuves multiples d’un courage à toute épreuve. »

René ROBERT, sous-lieutenant :
« Au front depuis le 5 septembre 1914, a pris part à toutes les attaques depuis cette date, et s’est particulièrement distingué devant les positions ennemies de … A conduit brillamment sa section à l’assaut.

Jean Pierre LE BOT, sous-lieutenant :
« Energique et brave, a conduit d’une façon remarquable sa section à l’assaut des tranchées ennemies devant …, sous un feu et un bombardement violent. »

René OUTIN, sous-lieutenant :
Courageux et énergique. A conduit d’une façon brillante sa section à l’attaque des tranchées ennemies de …, malgré un feu violent de mitrailleuses très intense. A été blessé pendant l’assaut.

Guillaume RIOU, sergent :
« Très dévoué et très courageux. Devant …, s’est résolument porté dans un bois battu par des mitrailleuses allemandes. A emporté la position et s’y est maintenu jusqu’à la dernière extrémité. »

Jean SALMON, sergent :
« Déjà cité à l’ordre du régiment pour sa brillante conduite à la Boisselle où, bien que blessé en dégageant son sergent-major enseveli, a refusé d’être évacué. Le … devant …, a été grièvement blessé de deux balles en se portant bravement à l’assaut des positions ennemies sous un feu et un bombardement intenses. »

Henri BALLABOUS, soldat :
« Tué glorieusement en allant porter un ordre urgent, sous un bombardement intense et un feu de mitrailleuses et d’infanterie des plus violents. Toujours volontaire pour les missions périlleuses. »

Ange LALICAN, sergent :
« A été tué glorieusement au cours d’une patrouille, dont la mission comportait des dangers considérables, après avoir demandé à la commander comme volontaire. »

François CORDON, sous-lieutenant :
« Officier admirable de courage et de bravoure. Le .., a brillamment porté sa section à l’attaque des positions ennemies devant …. Depuis cette date, donne à tous l’exemple des plus grandes qualités d’endurance, de calme, de sang-froid et d’esprit de décision, ne dépensant, sans compter, malgré les difficultés de sa position. »

Paul CARIOU et Jean BOHIC, sous-lieutenants :
« Ont brillamment entrainé leur section devant …, à l’assaut des formidables positions défensives allemandes. Ont même dépassé les pièces d’artillerie ennemies, faisant prisonniers ou mettant hors de combat tous les servants. »

Eugène DUEDAL, sergent :
« Sous-officier plein de courage, capable de tous les dévouements. Blessé grièvement pour la troisième fois en se portant résolument à la tête de sa section à l’assaut des positions ennemies de …, sous un violent bombardement et un tir de mitrailleuse des plus intenses. »

Yves DUGAIN, sergent :
« Présent sur le front depuis le début de la campagne, a toujours fait preuve de courage et d’entrain, même dans les circonstances les plus difficiles. Blessé le …, pendant l’assaut des positions allemandes de …, a quand même gardé le commandement de sa demi-section, continuant à progresser avec elle jusqu’au moment où, complètement épuisé, il a dû se laisser transporter par force au poste de secours. »

Jean SALAUN, sous-lieutenant :
« Le …, devant …, à la tête de sa compagnie qu’il a entraînée brillamment à l’assaut de formidables tranchées allemandes fortement organisées, y a fait plus de 50 prisonniers et pris beaucoup de matériel. Déjà titulaire d’une citation à l’ordre du corps d’armée. »

KUDELSKI, médecin auxiliaire :
« Le …, a accompagné son bataillon à l’assaut des tranchées allemandes de … pour panser et soigner les blessés. N’a pas hésité, au mépris de dangers considérables, à se rendre auprès des blessés sur un point violemment bombardé, où trois de ses brancardiers ont été tués à ses côtés. S’était déjà distingué en des circonstances absolument semblables, le 17 décembre 1914, à Ovilliers-La Boisselle. »

Guillaume RIOU, sergent :
« Sous-officier très énergique et très brave. A l’attaque de la …, s’est porté résolument en avant, et aidé par un caporal de sa section, a pris entre les mains des Allemands deux fusils-mitrailleuses, un canon de rechange et un lance-bombes. »

Henri CALVEZ, lieutenant :
« S’est distingué dans les combats de … au … en assurant d’une façon parfaite la liaison téléphonique du corps sous un bombardement extrêmement violent et en dressant le croquis des positions conquises, ce qui a permis de se faire rapidement une idée exacte de la situation. Le …, a été fortement contusionné par éclat d’obus au …, écroulé par un obus de gros calibre. »

Victor ANDRE, sous-lieutenant :
« Chef d’une section de mitrailleuses, le …, devant …, s’est porté résolument en avant à la tête de son unité, et a été très grièvement blessé en abordant les tranchées ennemies. »

François MOISAN, soldat téléphoniste :
« Tombé glorieusement devant …, en réparant une ligne téléphonique sous un très violent bombardement. »

Jean Louis ROBIN, soldat brancardier :
« Tué glorieusement devant …, en se portant au secours des blessés, sous un très violent bombardement. »

BELLANGER, aspirant :
« Devant …, a entrainé sa section à l’attaque d’une manière admirable. A enlevé une tranchée dont il a tué ou pris tous les défenseurs. »

Yves DERRIEN, sous-lieutenant :
« Brave et bon officier, exemplaire dans le service comme au feu. Blessé grièvement d’une balle au ventre, et n’a quitté la ligne qu’après avoir passé le commandement à son sous-lieutenant. »

Louis CHEVANCHE, lieutenant :
« Sur le front depuis le début de la campagne. Comme commandant de compagnie dans le secteur de …, a fait preuve, en maintes circonstances difficiles, de qualité militaire de premier ordre. Comme officier d’approvisionnement, se dépense sans compter : ne compte ni son temps ni sa peine ; apporte la plus grande compétence dans le service important dont il est chargé. N’hésite pas à se rendre souvent avec son ravitaillement, malgré plusieurs bombardements, à proximité des premières lignes pour assurer dans les conditions les plus rapides et les meilleures, l’approvisionnement du régiment. »

Louis GAILLARD, lieutenant :
« Blessé grièvement le 22 août 1914 au combat de Maissin (Belgique), en écrivant un ordre sous la dictée de son chef de corps, ordre dont il a assuré lui-même la transmission malgré sa blessure. A tenu à rejoindre son corps avant complète guérison. Sur le front depuis 10 mois. Officier d’une haute valeur morale et militaire. Travailleurs infatigables, n’a ménagé ni son temps ni sa peine pendant les dernières journées d’attaque, en allant deux et trois fois chaque nuit conduire les voitures amenant aux hommes une nourriture chaude et confortable, malgré de violents bombardements. »

GODART DE DONVILLE, sous-lieutenant :
« Officier très brave, se tenant admirablement au feu. A rallié plusieurs isolés égarés de leur unité et les a reconduits brillamment à l’attaque des positions ennemies. »

MONCONDUIT, sous-lieutenant :
« Faisant partie d’une catégorie rappelée dans ses foyers, est resté au front sur ses instances ; s’est vaillamment comporté en maintes circonstances. Resté seul officier de sa compagnie, à l’attaque du …, a pris le commandement de l’unité et fait intervenir ses mitrailleuses à tous les moments utiles. »

Michel COCARLY, sergent, et Jean PROUF, caporal :
« Sur le front depuis le début de la campagne, ont toujours fait preuve de la plus grande énergie et d’un mépris absolu du danger. Pendant les combats du … au … à …., se sont particulièrement distingués en dirigeant avec un dévouement inlassable, les équipes de réparations de lignes téléphoniques sous un feu violent et incessant. »

François MORVAN, Hyacinthe LE MARCHAND, Michel BOURVIE, Augustin CRENN, soldats sapeurs :
« Modèles de courage, de dévouement, de discipline. Pendant les journées d’attaque du … au … devant …, ont constamment suivi le chef de corps, servant d’agents de liaison d’une façon très intelligente. Se sont employés sans relâche à la construction d’abris et de P. C., malgré un violent bombardement d’obus de gros calibre et à gaz asphyxiants. Jour et nuit, sans une minute de repos, ont fait le coup de feu à l’occasion avec leurs camarades de la première ligne. Blessés au cours de la dernière journée d’attaque. »

Les soldats brancardiers NICOLAS ; LE FLOCH ; ROHEL, 2e compagnie; MORVAN, 3e compagnie; DERRIEN ; LE LAYS, 11e compagnie; ROUDAUT, 14e compagnie :
« Blessés grièvement pendant les journées d’attaque du … au … devant …, en se portant bravement au secours de blessés sur un terrain découvert, battu violemment par le feu de l’artillerie et de l’infanterie ennemies. »

LEHO, soldat musicien :
« Brancardier d’un zèle et d’un dévouement admirables. Courageux, énergique, se dépensant sans compter. A été blessé le … devant …. A refusé d’être évacué. »

Jean-Baptiste RINEAU, sergent :
« Sous-officier très brave. Le …, devant …, faisant partie d’une corvée de nettoyeurs, a pénétré résolument dans un abri ennemi fortement occupé. Blessé à la main, a néanmoins continué à lancer des grenades sur les Allemands jusqu’au moment où ils se sont rendus. »

Jean ROUDAUT et Yves GALLARDON, caporaux :
« Tués glorieusement en améliorant une tranchée conquise à l’ennemi. Gradés très braves. »

Henri PODER, soldat :
« Agent de liaison d’une compagnie. Sur l’insistance de son commandant de compagnie, qui voulait l’envoyer à l’examen du médecin, a répondu : « Je suis le seul agent de liaison restant et je ne quitterai pas mon poste. » A continué à transmettre les ordres en passant dans les zones les plus dangereuses, pendant toutes les journées d’attaque. »

Emile ROCABOIC, soldat :
« Soldat d’un dévouement à toute épreuve, intelligent et courageux. Très grièvement blessé devant … en procédant au nettoyage des fortins ennemis. »

Louis SEGUENNOT, sergent :
« Très grièvement blessé devant …, en se portant résolument à l’assaut des tranchées ennemies sous un bombardement extrêmement violent.

BOHEC, caporal, et Yves SCORDIA, soldat :
« Devant …, se sont précipités les premiers à l’attaque des tranchées allemandes, entrainant par leurs bel exemple tous les hommes de leur unité. Dans un entonnoir ennemi, ont combattu furieusement à coups de grenades, en attendant l’arrivée des renforts. »

 

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