JEAN LEON CAMPION
Jean Léon CAMPION, fils de François Louis, menuisier à l'arsenal de Brest et de Célestine Autret, naît à Lambézellec le 6 août 1882. Il quitte son métier de chaudronnier et s'engage dans l'armée le 7 novembre 1900 à la mairie de Brest, pour une durée de 4 ans. Il se retrouve incorporé au 19e régiment d'infanterie de Brest. Il est promu caporal le 26 octobre 1901 puis sergent le 6 octobre 1903. Rengagé pour 2 ans le 13 avril 1904, il est nommé sergent-fourrier le 28 août 1905. De nouveau, il se rengage pour 3 ans le 6 octobre 1906. Il se marie le 20 janvier 1909 à Brest avec Herveline Jeanne Cariou et s'installe avec elle à Landerneau, où se trouve caserné un bataillon du 19e RI. Le 13 juillet de la même année, il signe son rengagement pour 5 ans. La famille s'agrandit avec la naissance de ses deux enfants : Albert Léon le 23 février 1910 puis Raymonde Célestine le 16 décembre 1912.
A la déclaration de la guerre, Jean Léon part pour le front. Il est promu adjudant le 21 septembre 1914, puis adjudant-chef le 26 novembre. Il est blessé d'une balle dans la cuisse gauche le 17 décembre 1914 lors de l'attaque du village d'Ovillers La Boisselle.
Evacué suite à sa blessure, il est nommé au 151e RI le 15 octobre 1916. Il rejoint le front le 4 septembre 1917 et est tué quelques jours plus tard, le 10 septembre, à Verdun dans le secteur du bois des Caurières.
Sa brillante conduite ce jour là lui vaut une citation à l'ordre de la 69e Divison :
"Sous officier très brave, avait bien maintenu sa section sous le bombardement ennemi. Est tombé glorieusement en se portant à l'assaut des positions allemandes le 10 septembre 1917 devant Verdun."
Décoré, à titre posthume, de la Croix de Guerre avec palme d'argent et de la médaille militaire, Jean Léon Campion a été inhumé, dans un premier temps, au cimetière Marceau à Verdun avant que sa dépouille soit transférée dans la nécropole nationale de Douaumont.
Je remercie Jean Yves L. pour ses informations sur Jean Léon Campion.